Depuis des décennies, cette place à l’est de Bruxelles remplit la fonction d’un pôle de mobilité vers où convergent 8 entrées et 7 sorties de voiries pour 3 lignes de trams ( n°7, 25 et 62) et pour voitures (dont 4 pour bus STIB ou DE LIJN), sans oublier les cyclistes, surtout le long de l’axe des boulevards Reyers-Wahis,
Ce rôle est indispensable pour une mobilité efficace dans l’est de Bruxelles.
Mais la superficie de cette place est physiquement insuffisante pour faire face aux sollicitations de plus de 60 trams par heure de pointe), des bus (lignes STIB n°63 et DE LIJN), des 4-roues (6000 par heure en pointe), sans parler des cyclistes (surtout le long des boulevards).
La photo jointe, prise le 4 mai 2023 vers 17h, est bien représentative de la Chaussée de Louvain, dans la direction de la Pl Meiser en venant de la Pl Dailly.
La superficie insuffisante de cette place Meiser, c’est « la » donnée du problème.
Vouloir cadenasser la circulation dans l’espace actuellement disponible (a fortiori le réduire pour la circulation, comme cela ressort du Projet récemment révélé dans les medias), c’est se condamner à échouer dans la suppression des embouteillages.
La seule solution positive est donc d’augmenter l’espace de ce pôle de mobilité. C’est la fierté de l’espèce humaine d’être capable d’augmenter l’espace disponible pour son habitat et pour sa mobilité. Depuis des siècles, ont ainsi fleuri sur tous les continents des tunnels et des ponts ou viaducs….sans parler des îles artificielles.
Pour l’aménagement de la Place Meiser, la solution retenue déjà dans le plan régional IRIS 2 vers les années 2010 à 2016 pour augmenter cet espace était DONC le double tunnel pour trams et pour voitures sous l’axe des Boulevards Reyers et Wahis de la moyenne ceinture : on savait (DRP a fait des relevés précis) qu’environ 6000 4-roues convergent vers la Pl Meiser en heure de pointe, dont 2400 suivent un itinéraire rectiligne selon les boulevards Reyers-Wahis.
Débarrassée de ces 2400 véhicules (40 % du trafic) et des 2 x 10 = 20 longs trams de la ligne 7 entrant par heure de pointe, la Place Meiser peut alors assurer la fluidité de la circulation !
C’est ce que le Gouvernement Bruxellois des années 2012..2015 avait décidé, après avoir commandé une étude approfondie au Bureau Stratec : plusieurs variantes de tunnel étaient d’ailleurs offertes
Aujourd’hui, ce qui empêche la réalisation du tunnel, c’est avant tout la position purement idéologique de certains décideurs politiques « on ne construit pas de tunnels ».
Bien plus, on ose parfois parler de détruire ceux qui existent !
Et alors on se plaint des embouteillages et on en rejette la faute sur les citoyens qui doivent/veulent rouler en voiture.
S’il y a un problème de ressources financières, une solution, déjà présentée à l’époque par l’asbl DRP, est de faire payer le passage dans ce tunnel, comme cela se fait dans diverses villes modernes, (surtout hors d’Europe, dans les pays qui « montent »). On avait calculé à environ 20 cents le payage requis pour amortir la lourde infrastructure du tunnel «autos plus trams» (environ 200 millions ).
Accepterait on que Bruxelles en soit réduite aujourd’hui à un petit aménagement de surface, comme on pouvait en réaliser … au 19è siècle ?
Le projet bientôt mis à l‘enquête publique prévoit d’installer deux croisements en série, protégés par des feux rouges, qui ne feront que ralentir davantage la circulation, avec formation d’ embouteillages encore allongés dans les voiries convergentes, avec la pollution qui les accompagne.
TOUTES LES FORCES VIVES DE BRUXELLES DOIVENT DONC S’UNIR pour empêcher l’aménagement « bricolé » imaginé par certains et présenté récemment dans les médias, et pour faire enfin réaliser la construction du tunnel prévu depuis le siècle passé, au point que certaines parois avaient déjà été placées dans le sous-sol.
DRP se veut être aussi une force de proposition pour une mobilité efficace à Bruxelles et ne manquera pas d’informer et de sensibiliser les dirigeant politiques car ils seront confrontés à des «arguments» des adversaires du tunnel.
Certains parlent d’ambition pour Bruxelles : agissons maintenant !
AUX RESPONSABLES POLITIQUES de se positionner d’ici 2024 entre la proposition aggravante mise sur la table aujourd’hui et la proposition constructive du tunnel, adoptée lors de législatures précédentes mais ensuite bloquée.